Partir en tour du monde pour se séparer de la boulimie ?

12 Oct 2023 | Articles

« J’ai fait un tour du monde en espérant que la boulimie serait derrière moi. Mais elle ne s’est pas arrêtée aux frontières de la France »

Présentation

Marjolaine a 36 ans. Elle a décidé de changer de vie et de quitter Paris pour Bordeaux pour se rapprocher de la nature. Elle a troqué une carrière dans l’industrie pharmaceutique pour se lancer comme indépendante dans la photothérapie.

Elle a vécu 15 ans avec des troubles du comportement alimentaire.

« J’ai fait un peu un reset général de ce que je faisais et d’où je vivais. »

Enfance

D’un point de vue extérieur, personne n’aurait imaginé que Marjolaine ait pu manquer de quoi que ce soit. « J’ai des parents qui sont des gens équilibrés, tout ce qu’il y a de plus classique, fonctionnaires de l’Éducation nationale avec une sœur. »

Elle avait une vie idéale, avec une famille ordinaire, des cousins super, des vacances toutes les 6 semaines, donc plutôt très beau sur le papier.

Pourtant, elle s’est toujours sentie différente quand elle était enfant. Elle avait besoin de plus qu’une sécurité financière : « je n’ai pas le souvenir d’avoir eu des marques d’affection. J’ai toujours été en manque d’affection, je pense… »

C’est après le lycée que son comportement vis-à-vis de la nourriture bascule :

« Ça a commencé à l’âge de 19 ans, quand j’étais en prépa. Je pense que pour me déstresser, je mangeais, j’engloutissais des paquets de gâteaux. »

Elle devient alors de plus en plus dépressive et encore plus mal dans sa peau. À ce moment-là, et même si elle prenait du poids, elle n’était pas encore consciente qu’elle avait un trouble du comportement alimentaire.

C’est un peu plus tard, à l’âge de 21 ans, qu’elle commence à s’en rendre compte, en naviguant sur les forums. Elle y découvre que pour ne pas grossir, elle peut se faire vomir. C’est ce qu’elle commence à faire :

« C’est l’engrenage un peu : on mange plus et on se fait vomir. Donc là, j’ai perdu beaucoup, beaucoup de poids. Donc j’étais très, très, très mince… » »

A la recherche de solutions

Marjolaine cherche de l’aide au centre hospitalier Sainte-Anne à Paris (spécialisé en psychiatrie, neurologie, neurochirurgie, neuro-imagerie et addictologie). Mais c’est la déception :

« J’ai pas vraiment trouvé d’aide. Je pense que j’ai été suivie pendant un an ou deux en hôpital de jour. C’était très, très protocolaire, comme tout ce qui est médecine allopathique en général. »

Elle décide de trouver un psy, avec qui elle consulte pendant 6 ans environ : « Ça me faisait du bien. Je me sentais mieux dans mes baskets. »

Mais la boulimie continuait.

Après avoir travaillé quelques années en France, Marjolaine souhaitait donner un nouvel élan à sa vie avec un voyage autour du monde pendant 3 ans. Elle avait la certitude que, loin de France et dans des paysages exotiques, la boulimie serait derrière elle et qu’elle n’aurait plus du tout ce souci-là. Ce voyage qui devait lui apporter beaucoup de réponses lui apporte beaucoup plus de questions :

« Je suis revenu et c’est là que j’ai, pendant 2 ans, mis du temps à retrouver un peu un équilibre. Aussi bien dans ma vie : j’étais vraiment paumée et c’est aussi pour cela que je me suis reconvertie et j’ai fait cette formation sur Paris […]. Et puis non, ça n’allait vraiment plus. »

La rencontre avec Quiterie, un hasard ?

Marjolaine découvre Quiterie sur Instagram. Par hasard, elles partagent une amie en commun, puisque toutes les deux sont issues de l’industrie pharmaceutique :

« Je me suis tout de suite retrouvée dans son parcours. C’est quelqu’un de très carré, très cartésien, avec de longues études, ce que j’ai un peu fait. Et puis, à côté de ça, son côté complètement perché, complètement illuminé. Je me suis dit : tout ça, ça n’a pas marché depuis 15 ans et à un moment, il faut que j’essaie autre chose. »

Et dès la première séance par téléphone, Marjolaine a la confirmation qu’elle a trouvé la bonne personne :

« J’ai eu des mémoires qui se sont passés dans ma vie avant de naître… dans ma vie intra-utérine. et ça m’a bouleversé parce que ça faisait 36 ans que c’était enfoui. »

Marjolaine parvient à faire confiance à Quiterie, parce qu’elle sait écouter et la guider vers le chemin qu’elle a choisi :

« Elle a toujours fait en sorte de m’amener à ce point où je veux aller, c’est-à-dire à être dans une autonomie affective et une sécurité affective pour pouvoir vivre la vie que j’entends. Je crois que c’est vraiment une qualité rare, même chez les thérapeutes, d’être dans le non-jugement et d’emmener les gens du point A au point B qu’ils ont choisis, et pas le point B qui est bon sociétalement. »

La fin des crises

Pour Marjolaine, la fin des crises n’est pas immédiate comme elle l’espérait à cette époque. Mais en moins d’un an, elle se libère de ce trouble qui l’a suivi pendant plus de 15 ans :

« Ça fait un mois et demi que j’ai plus de crises, ce qui m’est pas arrivé depuis 15 ans. C’est assez exceptionnel. J’aurais aimé que ça soit plus rapide, mais en fait, en attendant, j’ai lancé d’autres sujets, toujours avec Quiterie. »

Parce qu’avec Quiterie, ça ne s’arrête pas à la séance ni aux ateliers collectifs. Des exercices pratiques doivent être appliqués comme « être dans l’observation de son ressenti et dans la bienveillance ». Cet exercice difficile, Marjolaine arrive mieux à l’appréhender maintenant. Elle est plus consciente de ses sentiments, que ce soit dans la vie de tous les jours ou bien avec la nourriture.

Boulimiracle by Quiterie, la bonne personne ?

« Quiterie a une justesse des mots qui fait qu’il n’y a jamais de jugement. Quand on est en atelier collectif, on voit qu’elle réfléchit parce qu’un mot, c’est super fort. Et quand t’es sensible et que t’as les émotions exacerbées par les troubles du comportement alimentaire ou autres, ça peut vraiment être douloureux d’entendre certains mots. »

 

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