Comment vivre avec un trouble du comportement alimentaire sans le savoir pendant plus de 15 ans ?

12 Oct 2023 | Articles

Comment Laetitia a vécu avec un trouble du comportement alimentaire sans le savoir pendant plus de 15 ans.

Présentation

Laetitia a 36 ans. Elle habite à Paris, et elle est prof de sport en école primaire.

Elle a vécu avec des troubles alimentaires sans s’en rendre compte pendant très longtemps.

Enfance

Laetitia vit son enfance assez difficilement, avec un père très strict. Elle n’avait pas le droit à l’échec ni le droit de se plaindre.

Pour son père, les femmes n’avaient pas leur place, et ne l’ont d’ailleurs toujours pas.

Ses parents sont peu présents, et quand ils le sont, ils ne parlent pas beaucoup :

« J’ai passé beaucoup de temps toute seule chez moi. Je ne suis pas très proche de mon frère non plus. »

L’ambiance à la maison n’est pas joyeux et Laetitia trouve refuge dans le sport, qu’elle pratique à l’excès, et dans la nourriture : « Ça a toujours été un moyen de reconnexion à moi-même et de refuge.”

Parcours psy

Laetitia commence les consultations avec un psy pour régler ses soucis avec son père. Elle estime y être allée une dizaine de fois : il fallait que je coupe un truc avec mon père. Je voyais que je n’avais que des échecs avec les hommes. Ma dernière relation, qui s’est terminée il y a trois ans, avait été un enfer ».

Mais les consultations ne s’avèrent pas efficaces. Laetitia raconte sa vie, mais aucun changement ne s’amorce en elle.

Donc elle essaye d’aller voir un magnétiseur qui lui conseille de se confronter à son père. Peine perdue : « Je ne peux pas parler à mon père parce que, clairement, il n’a pas conscience de tout ça” »

Et c’est effectivement ce qui se passe… jusqu’à ce que Laetitia rencontre Quiterie qui contournera ce problème.

Culte du corps et sport

Laetitia n’était pas « obsédée par la balance » ni par son poids. Elle attachait beaucoup d’importance à ce que les autres pensaient de son corps.

« Je pouvais passer des heures à me regarder dans le miroir », avoue-t-elle. Et pour façonner son corps comme elle l’entendait, elle pratiquait tous les sports imaginables pour perdre le plus possible.

Il y a quelques années, elle commence le Crossfit. Elle s’entraînait 2 fois par jour :

« J’avais les perfs’ qui augmentaient de fou ! Et dans ces moments-là, vous en voulez toujours plus” ».

Toujours plus pour Laetitia signifiait être plus maigre, plus tracée.

Et pour cela, il fallait toucher à sa nourriture, même si elle « savait qu’inconsciemment, ça allait être compliqué. C’était le truc où je pouvais vite déraper ».

Elle commence alors un régime hyperprotéiné avec le droit à un « shit meal » (ou joker) le week-end. Les résultats ne se font pas attendre :

« Je perds 10kg en un mois et demi. Et à côté de ça, mes perfs augmentent de fou !”

Mais Laetitia ne se sent pas mieux. Personne ne la complimente sur son corps.

La soirée où tout a basculé

Laetitia est invitée à une soirée chez une amie. Comme c’est son week-end shit meal, elle se goinfre : charcuterie, gâteaux, beaucoup d’alcool.

Et lors d’une conversation, son amie la questionne :

— Laetitia, je comprends pas, t’as enfin le corps que tu veux, regarde comment t’es. T’as vraiment un problème avec la nourriture.

— Mais non, n’importe quoi, tu sais, c’est par rapport au régime, c’est normal.

Ce soir-là, Laetitia craque. Elle claque la porte et elle se plante sur un pont, au-dessus de la Seine.

« C’est quoi en fait l’histoire là ? On y va, ou on n’y va pas, tu vois ? »

Laetitia touche le fond ce soir-là. Mais elle décide de s’accrocher, comme elle l’a fait à plusieurs reprises contre ses adversaires au tennis.

Elle rentre chez son amie et le lendemain, Laetitia a une révélation :

Amie :

– Je savais que ton poids était une obsession, mais je pensais pas que tu en étais là…

– Moi non plus… Moi non plus.

Et il se trouve que 3 jours auparavant, Laetitia a reçu un message de Quiterie, via Instagram. Elle se décide à l’appeler et elles passent 3 heures au téléphone, se souvient Laetitia.

« Elle me dit : écoute, “t’es vraiment en détresse. Moi, je n’ai pas l’habitude de fonctionner comme ça, mais en fait, je te propose un suivi d’un mois. Tous les jours je t’appelle, tous les jours on fait des séances, on discute tous les jours. Tu peux m’appeler H24 quand tu veux. Je serai là. “ »

Première séance :

Encore une fois, Quiterie s’avère peu académique. Elle surprend Laetitia par ses méthodes :

« On a commencé la première séance où elle m’a fait manger un burger énorme et ça faisait deux ans et demi que je n’en avais pas mangé. Et elle m’a fait me saper comme une bombasse pour manger mon burger. Et j’ai toujours la photo de mon Burger d’ailleurs… »

Laetitia a songé à arrêter les séances avec Quiterie, parce qu’elle remettait en cause tout ce en quoi elle croyait en relation avec la nourriture.

« Quand elle m’a dit : “Tu as le droit de tout manger tout autant que tu veux et quand tu veux. Fais-toi plaisir.” J’ai pensé : “Mais t’es une malade, je vais devenir un sac à patates si je mange tout quand je veux”. »

C’est compliqué au début parce que Laetitia est habituée à réduire tout ce qui n’est pas bon. Et la méthode de Quiterie consiste à considérer tous les aliments comme bons :

« Elle t’explique que c’est ton corps qui va réguler automatiquement ce qui est bon et qui n’est pas bon pour toi. Franchement, tu la prends pour une dingo. Tu lui dis : ‘mais n’importe quoi. C’est pas comme ça que ça marche, toi. Faut manger des brocolis, faut manger du poulet, etc.” »

La nouvelle Laetitia

Laetitia n’a quasiment plus de crise. Elle en a eu une récemment, mais n’y fait même pas attention :

« Ça m’est arrivé il y a quelques jours parce qu’il y a deux exemples par semaine, j’ai une gamine qui s’est pété le bras à la gym et ça m’a vraiment perturbé. Et là, oui, j’ai fait une petite crise à bouffer du sucre. Mais tu vois sans me flageller, c’est en te parlant que je m’en rends compte. »

Trois mois après le début des séances avec Quiterie, Laetitia parle avec sa mère de tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle avance dans ses relations familiale et apprend à se découvrir. Avec Quiterie, elle retrouve l’enfant qu’elle était : naturelle et pas provocante, et libre : « Si j’ai envie de prendre un billet d’avion et de partir à l’autre bout du monde demain, je le fais. »

Boulimiracle by Quiterie, la bonne personne ?

« Je pourrais en parler des heures, de Quiterie. C’est pas la thérapeute classique qui a fait des études pour être thérapeute et n’a jamais travaillé sur elle. Elle a connu ces périodes-là, comme nous. Elle a fait son chemin de vie et aujourd’hui, elle nous fait le cadeau de nous aider. Pour moi ça a marché, peut-être que pour toi, ça ne marchera pas, mais elle sera toujours là pour toi, elle est toujours à l’écoute enfin elle est…. Magique haha ! »

 

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