La super women
Naouelle est une maman de 4 enfants. Elle travaille comme cadre dans la grande distribution après avoir gravi les échelons rapidement. Elle a 49 ans et a vécu avec la boulimie pendant 34 ans : de 13 ans jusqu’à ses 47 ans.
Enfance
Naouelle passe une partie de son enfance en fuite avec sa mère. D’abord, elles quittent l’Algérie vers la France. Puis elles fuient le mari de sa mère dont celle-ci n’était pas amoureuse pour vivre avec son amant qui deviendra son mari jusqu’à l’âge de 13 ans :
“J’étais un peu un boulet parce que c’est dur de vivre dans la rue avec un enfant. On a vécu dans des hôtels miteux avec des rats, des souris.”
Pendant cette enfance où elle est trimballée, Naouelle est abusée 3 fois par un membre de la famille.
À l’adolescence, Naouelle découvre l’anorexie au travers d’un reportage. C’est LA solution pour combler ce mal-être qui la rongeait. Elle se souvient du sentiment de puissance que ça lui procurait :
“Dès lors qu’il y a eu ça, que j’y suis arrivé, je suis devenu un bulldozer dans ma vie. J’avançais et plus rien ne m’arrêtait ».
La boulimie
À partir de la trentaine, Naouelle commençait à fatiguer. À force de se gaver, attendre 1h/1h30 avant de pouvoir “évacuer” le contenu de son repas, c’était devenu éprouvant pour son corps :
“Je me pesais tous les jours, tous les matins, avant de manger et après manger et après avoir vomi pour voir si j’avais perdu ce que j’avais consommé.”
La boulimie s’était installée dans sa routine. Personne ne s’apercevait de son trouble même si les placards étaient tout le temps plein de gâteaux en tout genre. Les vomissements étaient tellement réguliers que sa gorge était devenue insensible à ses doigts.
Et comme beaucoup d’autres, Naouelle se s’arrête pas à la nourriture :
“J’ai commencé à faire du sport, et comme toute boulimique, dans l’excès et très vite, j’ai réussi à avoir des résultats”.
A la recherche de l’aide de l’extérieure
Après chaque grossesse, Naouelle avait des prises de conscience. Elle voulait arrêter et entamer une vie classique.
Et cette volonté se traduit positivement: “Au fil des années, le nombre de crises a diminué”.
Alors la superwoman (c’est comme ça qu’on l’appelle) cherche autour d’elle : “J’avais tenté des hôpitaux, sur les réseaux sociaux ou sur Internet, mais il n’y avait rien.”
Jusqu’à ce qu’elle tombe finalement sur un psychiatre qui lui sert un discours différent. Un discours qui résonne en elle : “Il m’a dit de faire un peu de méditation. Et j’ai commencé finalement à rechercher des trucs un peu plus un peu plus spirituels…”
De fil en aiguille, Naouelle tombe sur un profil particulier sur Instagram…
Rencontre avec Quiterie
“Sur Insta : Boulimiracle. Je suis attirée par le côté spirituel de Quiterie, elle n’utilise pas de méthode conventionnelle que l’on retrouve en psychiatrie, même si elle en connaît pas mal. Ça peut paraître un peu perché, mais ça me parle”.
Quelques jours après. Naouelle reçoit un message de Quiterie. Elles échangent et conviennent d’une première séance et là, c’est la révélation pour Naouelle :
“ J’avais l’impression que j’étais dans une pièce noire et elle a mis la lumière. En un entretien, c’est la seule qui a réussi à mettre des mots sur le fait que j’ai été abandonnée par ma mère. Que j’ai eu le sentiment d’avoir été rejetée, d’avoir été humiliée. C’est la seule qui a réussi à mettre des mots sur mes maux.”
Les pièces du puzzle s’emboîtent les une avec les autres.
“Elle a réussi à me mettre dans l’esprit que j’étais seule responsable de ce que je décidais de faire ou pas. j’ai compris que si je décidais d’arrêter, alors je le pouvais”
Résultat
“Au bout de la 2e séance, début janvier, je n’ai plus du tout eu envie de faire des crises” depuis bientôt 1 an, elle ne fait plus de crises et a réussi à se séparer de ce processus dont elle était addictive.
Elle a réussi en réalisant que ce qu’elle prenait pour son ennemi en fait, était son bouclier. En étant focalisée sur ce trouble, elle n’avait pas besoin de s’occuper du reste, des problèmes qui la rongeaient.
Naouelle est bien consciente que le chemin pour se retrouver continue :
“ Quand la boulimie s’est arrêtée, j’étais euphorique et à la recherche de mon MOI profond. Mais en faisant cela, on remue la “merde”.”
À l’époque, quand elle passait une mauvaise journée,elle vomissait et se sentait libérée. Maintenant, elle ne l’a plus. Elle se pose beaucoup de questions sur son identité :
“J’ai été un imposteur pendant des années, je ne sais pas qui je suis, qui j’ai envie d’être. Maintenant, je fais un gros travail avec la nourriture : j’essaie de comprendre ce que j’aime, quand j’ai faim, etc.”
Boulimiracle by Quiterie, la bonne personne ?
“Si tu as envie de te reconnecter avec toi, si tu veux mettre de la lumière sur ton chemin, de la bienveillance, de l’écoute juste, va voir Quiterie. Elle va entendre ce qui t’a fait mal et elle va creuser pour t’aider. C’est un guide exceptionnel.”